À côté des règnes minéral, végétal et animal, il existe bel et bien un règne symbolique, qui organise l'ordre de la pensée.
Deux livres :
L’individu indivisé – La pensée symbolique à travers Lucrèce, virgile et l’Évangile.
308 pages, éditions Delatour France, 2016.
Ressusciter Maïakovski
(La 5e Internationale).
192 pages, éditions Delatour France, 2017.
Il n'y a pas d'impensable
ni d'inconnaissable,
il n'y a qu'une pensée
insuffisamment travaillée.
La pensée symbolique désigne un type de pensée traditionnel des sociétés archaïques, qui fonctionne par association d'images, une pensée magique (mystique) qui s'oppose à la pensée rationnelle (la science).
Elle concerne aussi, par analogie, un stade de développement de l'intelligence de l'enfant avant l'élaboration complète de sa capacité rationnelle (avant « l'âge de raison »).
Elle prend désormais un troisième sens, philosophique, fondé sur une définition nouvelle du symbole.
Le symbole est habituellement défini comme une image correspondant à un objet concret, peu précise, ayant plusieurs sens, opposée à la raison. S'il est conçu plutôt comme une analogie rigoureuse entre deux aspects d'une même réalité, il devient alors l'instrument d'une nouvelle théorie de la connaissance, fondée sur la pensée symbolique.